FAQ VAE : Foire aux questions
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Comment faire une VAE à distance?
La réalisation d’une VAE a distance est désormais à la portée du plus grand nombre. Une fois le certificateur et le diplôme identifiés, votre accompagnement à la rédaction dans un premier temps, puis à le préparation de l’oral peut se faire grâce aux différents outils de vidéoconférence et de messagerie.
Ces outils qui sont faciles à prendre en main permettent de travailler avec l’accompagnateur en visualisant en direct ce qui est écrit par le candidat. Le plus important pour réussir sa VAE à distance reste surtout la motivation personnelle et la régularité dans le travail.
Veillez tout de même à ce que la solution de vidéoconférence respecte vos droits en matière de RGPD et optez pour les solutions qui n’ont pas besoin d’installer de module sur votre appareil. Durant l’accompagnement privilégiez un travail hebdomadaire régulier (d’une ou deux heures max par séance)
Pour finir, pensez à travailler sur un écran suffisamment large.
Le salarié doit adresser une demande écrite d’autorisation d’absence (dite « autorisation d’absence au titre du congé VAE« ) à son employeur, précisant la certification visée, le certificateur concerné et les dates d’absence souhaitées. Le délai de prévenance est désormais de 30 jours calendaires avant le début des actions (au lieu de 60 jours auparavant). L’employeur dispose de 15 jours (au lieu de 30) pour répondre.
Non. Le dossier de VAE (Livret 2) est un document personnel du salarié, confidentiel, qui retrace son expérience. L’employeur (ou l’OPCO) qui finance le parcours reçoit une attestation de présence et peut suivre l’avancement global du parcours sur la plateforme France VAE (le cas échéant), mais il n’a pas accès au contenu détaillé du dossier de validation ni aux échanges entre le salarié et son accompagnateur.
L’abondement est le fait pour l’employeur de compléter les droits CPF d’un salarié lorsque le coût de la VAE excède le montant disponible sur son compte. Cela se fait via un accord formalisé et permet de sécuriser le financement intégral du parcours, notamment pour les démarches nécessitant un accompagnement long ou des formations complémentaires.
Quel est le prix d’une VAE ?
Il peut se situer généralement entre 500 et 2000 euros. Il faut prendre en compte les éventuels frais d’inscription auprès du certificateur et surtout le coût de l’accompagnement par un professionnel qui aidera le candidat à rédiger son livret 2 et préparer son entretien avec les membres du jury.
Le prix d’une VAE dépendra également de la durée de l’accompagnement choisi. Assez souvent les offres d’accompagnement sont positionnées sur des durées classiques de 24 heures.
Le prix d’une VAE peut également peser dans le choix du diplôme et donc du certificateur.
L’accompagnateur VAE a pour rôle d’aider le candidat à :
-comprendre le fonctionnement du processus de VAE du certificateur qu’il aura choisi
-apprécier ses expériences les plus valorisantes
–identifier ses propres doutes pour les surmonter et rester motivé
-structurer son écrit (livret 2 VAE) pour optimiser son entretien avec le jury.
L’accompagnateur VAE n’est pas indispensable, mais sans être coach ni professeur de cours particulier, il aide le candidat à trouver la « meilleure distance possible » entre ses savoirs, ses compétences, le référentiel de son diplôme et les attentes du jury.
La durée d’une VAE va dépendre de plusieurs paramètres. Mais assez souvent il faut bien compter un minimum de 6 mois entre le premier contact avec le certificateur et le passage devant le jury.
Le premier paramètre à prendre en compte est le calendrier propre à chaque certificateur.( date de dépôt de livrets, date de passage devant jury).
Le second paramètre sera la capacité à rédiger, seule(e) ou accompagné(e) , les livrets 1 et 2 qui précèdent le passage devant jury. Il faut également prendre en compte le temps de réflexion nécessaire avant de se lancer dans un tel projet.
De façon plus globale la durée d’une VAE peut facilement prendre plus d’un an.
Consultez les pages calendriers ou liens pour plus de précisions.
La durée maximale du congé VAE est actuellement de 48 heures de temps de travail (consécutives ou non) par parcours de validation. Ce congé est un droit pour le salarié qui lui permet de s’absenter pour participer aux actions nécessaires à sa VAE, comme les séances d’accompagnement ou la présentation devant le jury. La rémunération est maintenue pendant ce congé.
De nombreux diplômes peuvent être obtenus par la VAE. L’ensemble des titres à finalité professionnelle sont répertoriés par « France Compétences » du niveau 1 au niveau 8 et donc validables par la VAE. Au niveau du ministère de l’éducation nationale, seuls les CAP, BP , Baccalauréats professionnels, Mentions complémentaire et BTS sont concernés). Ainsi un brevet des collèges ou même un baccalauréat technique ou général ne peut s’obtenir par la VAE.
Par ailleurs, les écoles d’ingénieurs, les écoles de commerce et les université proposent également la VAE comme moyen de faire valider leurs diplômes. Ils sont également consultables sur le site de « France Compétences« .
Les titres et diplômes qui dépendent des différents ministères sont également consultables sur les sites respectifs des ministères concernés.
Dernier conseil, vérifiez bien la version et la date de validité du diplôme que vous souhaitez obtenir car les enseignements professionnels évoluent constamment.
Toute personne, quels que soient son âge, sa nationalité, son statut (salarié, demandeur d’emploi, travailleur indépendant, bénévole, etc.) et son niveau de formation, peut bénéficier de la VAE.
Vous pouvez effectivement avoir moins de 20 ans, être inscrit en mission locale et vouloir valider vos premières expériences pour obtenir un diplôme.
De même, rien ne vous interdit à la retraite de vouloir obtenir le titre professionnel qui correspond à une carrière bien remplie.
Lorsque vous avez eu une expérience à l’étranger, la justification de vos activités pourra être prise en compte à la fois pour la première phase de recevabilité ainsi que pour la rédaction de votre livret 2. Pour cela, il vous faudra bien évidemment apporter des preuves.
L’employeur peut financer la VAE d’un salarié principalement dans le cadre du Plan de Développement des Compétences (PDC) de l’entreprise. Dans ce cadre, l’employeur prend en charge l’intégralité des frais liés à la démarche : préparation du dossier, accompagnement, frais d’examen et de session devant le jury, ainsi que les formations complémentaires éventuellement nécessaires.
Le financement peut aussi être facilité par l’intervention d’un OPCO (Opérateur de compétences) dont dépend l’entreprise. Les OPCO sont des organismes agréés par le ministère du Travail qui financent ou cofinancent la VAE au titre de la formation professionnelle continue. L’employeur peut solliciter son OPCO pour obtenir un soutien financier complémentaire ou total sur la démarche.
Par ailleurs, le salarié peut mobiliser son Compte Personnel de Formation (CPF) pour financer la VAE, mais si l’employeur prend l’initiative ou cofinance, il peut également abonder le Compte Personnel de Formation (CPF) du salarié si celui-ci est insuffisant.
Une convention tripartite est souvent signée entre l’employeur, le salarié et l’organisme certificateur pour formaliser l’engagement et le financement.
Un projet de VAE collective peut être financé par la mobilisation combinée de plusieurs acteurs et dispositifs, selon le contexte de la démarche et le statut des participants :
Non. Le dossier de VAE (Livret 2) est un document personnel du salarié, confidentiel, qui retrace son expérience. L’employeur (ou l’OPCO) qui finance le parcours reçoit une attestation de présence et peut suivre l’avancement global du parcours sur la plateforme France VAE (le cas échéant), mais il n’a pas accès au contenu détaillé du dossier de validation ni aux échanges entre le salarié et son accompagnateur.
L’employeur ne peut pas refuser le droit au congé VAE, mais il peut demander le report de l’autorisation d’absence s’il estime que celle-ci est préjudiciable à la bonne marche de l’entreprise (en raison d’une nécessité de service). Le report est strictement encadré et ne peut excéder un mois (au lieu de six mois avant la réforme). L’employeur est tenu de justifier le report par des raisons de services :
L’abondement est le fait pour l’employeur de compléter les droits CPF d’un salarié lorsque le coût de la VAE excède le montant disponible sur son compte. Cela se fait via un accord formalisé et permet de sécuriser le financement intégral du parcours, notamment pour les démarches nécessitant un accompagnement long ou des formations complémentaires.
La VAE collective est une démarche initiée par l’employeur (ou la branche professionnelle) pour engager simultanément plusieurs salariés dans un parcours de VAE, souvent vers une même certification. Elle est destinée à la fois aux salariés pour valider leurs compétences, et à l’entreprise pour répondre à ses besoins en compétences (GPEC).
Pour l’entreprise, la VAE collective permet de sécuriser les parcours professionnels de ses collaborateurs, de reconnaître formellement des compétences acquises en interne, de réduire le turn-over et de motiver les équipes en valorisant leur expérience. Elle est un puissant outil de gestion des ressources humaines (RH).